Newsletter Ausgabe 3 – 2018
Newsletter Numéro 3 – 2018

Sehr geehrte Damen und Herren

Mesdames, Messieurs,

 

Mit dem neuen Adoptionsrecht ist die Stiefkindadoption seit dem 1. Januar 2019 auch für gleichgeschlechtliche Paare möglich. Nun liegen Empfehlungen zur Anhörung von Kindern bei Stiefkindadoptionen in gleichgeschlechtlichen "Patchworkfamilien" vor. Die Empfehlungen sind von vier renommierten Exertinnen und Experten im Bereich des Familienrechts und der Kinderrechte erarbeitet worden. Mit dabei auch der neu in den UN-Kinderrechtsausschuss gewählte Professor Philip D. Jaffé von der Universität Genf.

Innenpolitisch werden während der laufenden Session wiederum diverse kinderrechtlich relevante Geschäfte behandelt. Die Sessionsvorschau gibt einen Überblick dazu. 

International liegt die erste Individualbeschwerde gegen die Schweiz vor, seit diese das 3. Fakultativprotokoll zur UN-Kinderrechtskonvention ratifiziert hat. Der UN-Kinderrechtsausschuss hat die Ausweisung einer kurdisch-jesidischen Familie nach Griechenland vorerst gestoppt. Die Schweiz hat jetzt sechs Monate Zeit, um zu den Vorwürfen Stellung zu nehmen. Anschliessend wird der Ausschuss den Fall vertieft prüfen.

Dies und mehr können Sie dem Newsletter entnehmen. Wir wünschen Ihnen eine spannende Lektüre!  

Ihr Netzwerk Kinderrechte Schweiz

 

Übersicht über die Inhalte dieses Newsletters:

  • Bundesverwaltungsgericht: Praxisänderung beim Familiennachzug
  • Kinderrechte im Parlament – Vorschau auf die Herbstsession 2018
  • 3. Fakultativprotokoll: Erste Individualbeschwerde gegen die Schweiz
  • Kindesanhörung bei Adoption in Regenbogenfamilien
  • Kritik an der Ausschaffungshaft für Kinder zeigt Wirkung
  • Bundesgericht trägt Kindeswillen bei Entscheid über Wohnsituation einer Jugendlichen Rechnung
  • Leitlinien des Europarats zu den Rechten des Kindes im digitalen Umfeld
  • Philip D. Jaffé in den UN-Kinderrechtsausschuss gewählt
  • Veranstaltungen

 

Avec le nouveau droit de l’adoption, l’adoption de l’enfant du conjoint est désormais possible depuis le 1er janvier, également pour les couples de même sexe. Les recommandations pour l’audition des enfants lors d’adoption des enfants du conjoint dans les familles arc-en-ciel recomposées. Les recommandations ont été rédigées par quatre experts renommés dans le domaine du droit de la famille et des droits de l’enfant. Le Prof. Philip D. Jaffé de l’université de Genève et qui a récemment été élu au Comité des droits de l’enfant en fait également partie.

Sur le plan de la politique intérieure plusieurs objets intéressants du point de vue des droits de l’enfant seront traités durant cette session. Vous trouverez les objets à l’ordre du jour plus bas dans l’aperçu complet de la session.

Au niveau international la première plainte individuelle contre la Suisse a été déposée, depuis que cette dernière a ratifié le 3ème protocole facultatif à la Convention internationale relative aux droits de l’enfant. Le Comité des droits de l’enfant vient d’ordonner la suspension de l’expulsion vers la Grèce d’une famille kurde-yézidie. La Suisse dispose maintenant de six mois pour prendre position face aux accusations. Le Comité examinera ensuite le cas en profondeur.

Voici une partie des sujets que vous trouverez dans notre newsletter. Nous vous souhaitons une bonne lecture !

Votre Réseau suisse des droits de l’enfant

 

Cette newsletter du Réseau suisse des droits de l’enfant vous informe sur :  

  • Tribunal administratif fédéral: changement de pratique en matière de regroupement familial
  • Droits de l’enfant au parlement – Aperçu de la session d’automne 2018
  • 3ème protocole facultatif: première plaine individuelle contre la Suisse
  • Audition d’enfants lors d’adoption au sein d’une famille arc-en-ciel
  • Les critiques contre la détention administrative appliquée aux enfants produisent des effets
  • Le Tribunal fédéral tient compte de la volonté de l’enfant lors de la décision sur le lieu de résidence d’une adolescente
  • Lignes directrices du Conseil de l’Europe sur les droits de l’enfant dans l’environnement numérique
  • Philip D. Jaffé élu au Comité des droits de l’enfant de l’ONU
  • Manifestations

Bundesverwaltungsgericht: Praxisänderung beim Familiennachzug
Tribunal administratif fédéral : changement de pratique en matière de regroupement familial

Das Bundesverwaltungsgericht ändert seine Rechtsprechung und lässt den Familiennachzug auch dann zu, wenn das betroffene Kind im Lauf des Verfahrens volljährig geworden ist. Das Gericht stärkt damit das Recht dieser Kinder, mit ihrer Familie aufzuwachsen.

Das Urteil vom 25. Juli bezieht sich auf den Fall einer damals 16-jährigen Jugendlichen aus Kamerun, die zu ihrer Mutter und deren Schweizer Ehemann in die Schweiz ziehen wollte. Das Walliser Migrationsamt lehnte das Gesuch der Mutter auf Nachzug der Tochter ab, das Kantonsgericht entschied aber im Sinne der Mutter und bewilligte den Nachzug. Weil das Mädchen im Verlaufe des Verfahrens volljährig wurde, verweigerte das Staatssekretariat für Migration aber schliesslich die Einreise. Die Mutter legte daraufhin beim Bundesverwaltungsgericht Beschwerde ein, das ihr nun Recht gab.

 

Le Tribunal administratif fédéral change sa jurisprudence pour permettre désormais le regroupement familial aussi dans les cas où l’enfant qui pouvait s’en prévaloir devient majeur en cours de procédure. Le tribunal défend ainsi le droit de ces enfants à grandir avec leur famille.

Le jugement du 25 juillet porte sur le cas d’une Camerounaise qui, alors qu’elle était âgée de 16 ans, a demandé au service valaisan compétent de pouvoir rejoindre en Suisse sa mère et l’époux suisse de celle-ci. Le service valaisan en charge des migrations a d’abord rejeté la demande, mais suite à un recours, le Tribunal cantonal du Valais l’a admise. L’autorisation de séjour n’a cependant pas été délivrée par le Secrétariat d’Etat à la migration, car la jeune fille était devenue majeure au cours de la procédure cantonale. Saisi d’un recours contre ce refus, le Tribunal administratif fédéral s’est finalement prononcé en faveur du regroupement familial.


Kinderrechte im Parlament – Vorschau auf die Herbstsession 2018
Droits de l’enfant au parlement – Aperçu de la session d’automne 2018

Im Nationalrat werden in der laufenden Session verschiedene kinderrechtlich relevante Vorstösse behandelt. Bereits angenommen hat er zwei Vorstösse, die sich mit der Einführung eines dritten Geschlechts oder einer dritten Geschlechtsidentität im Personenstandsregister und deren Auswirkungen befassen (Postulat Arslan: Drittes Geschlecht im Personenstandsregister und Postulat Ruiz: Einführung einer dritten Geschlechtsidentität. Folgen für die Rechtsordnung und für Infostar). Weiter wird der Nationalrat die ausgearbeitete Vorlage für die Umsetzung der parlamentarischen Initiative Reynard "Kampf gegen die Diskriminierung aufgrund der sexuellen Orientierung" behandeln.

Im Ständerat ist besonders auf vier Geschäfte zu verweisen. Einerseits auf die Motionen der nationalrätlichen und der ständerätlichen Kommission für Wissenschaft, Bildung und Kultur, die zusammen behandelt werden. Die Motion der WBK-NR (Zugewanderte Jugendliche zum Abschluss auf der Sekundarstufe II führen) wurde vom Ständerat in dieser Woche bereits abgelehnt, weil er diese Forderung mit der Verabschiedung der Integrationsagenda bereits als mehrheitlich erfüllt betrachtet. An derer Stelle hat der Ständerat daher die Motion "Integration von spät zugewanderten Jugendlichen und jungen Erwachsenen aus EU-, Efta- und Drittstaaten“ an den Zweitrat überwiesen.  Damit wird der Bundesrat beauftragt, gemeinsam mit den Kantonen eine Lösung für die Integration von spät zugewanderten Jugendlichen und jungen Erwachsenen aus EU-, Efta- und Drittstaaten zu erarbeiten, die sich in der Zielsetzung an der Integrationsagenda orientiert. 

Ebenfalls bereits angenommen hat der Ständerat der Verlängerung der Finanzhilfen für familienergänzende Kinderbetreuung.

Die Sessionsprogramme und Tagesordnungen der eidgenössischen Räte können noch Änderungen erfahren.

 

Au Conseil national plusieurs interventions pertinentes du point de vue des droits de l’enfant seront traitées durant cette session. Il a déjà adopté deux postulats qui se penchent sur l’introduction et l’impact d’un troisième sexe ou un troisième genre à l’état civil (postulat Arslan : Inscription d’un troisième sexe à l’état civil et postulat Ruiz : Introduction d’un troisième genre. Conséquences pour l’ordre juridique et pour Infostar). Par ailleurs le Conseil national traitera le projet élaboré pour la mise en œuvre de l’initiative parlementaire Reynard " Lutter contre les discriminations basées sur l’orientation sexuelle ".

Au Conseil des Etats on peut relever quatre projets en particulier. Premièrement les motions des commissions de la science, de l’éducation et de la culture du Conseil national et du Conseil des Etats qui sont traitées conjointement. La motion de la CSEC-CN (Inciter les jeunes migrants arrivés tardivement en Suisse à achever une formation du degré secondaire II) a été rejetée par le Conseil des Etas. Il considère que l’Agenda Intégration permet dans une large mesure de réaliser les objectifs visés et a donc adopté la motion suivante  " Intégration des adolescents et des jeunes adultes arrivés tardivement en Suisse en provenance d’Etats de l’UE, de l’AELE ou d’Etats tiers ". Celle-ci charge le Conseil fédéral d’élaborer, en collaboration avec les cantons, une solution pour l’intégration des adolescents et des jeunes adultes arrivés tardivement en Suisse en provenance d’Etats de l’UE, de l’AELE ou d’Etats tiers et qui s’inspire des mêmes objectifs que l’Agenda Intégration Suisse.

Par ailleurs le Conseil des Etats a adopté cette semaine la prolongation des aides financières à l’accueil extrafamilial pour enfants. .

Les programmes de la session ainsi que les ordres du jour des Chambres fédérales peuvent encore être modifiés.


3. Fakultativprotokoll: Erste Individualbeschwerde gegen die Schweiz
3ème protocole facultatif: première plaine individuelle contre la Suisse

Der UN-Kinderrechtsausschuss hat die Ausweisung einer kurdisch-jesidischen Familie nach Griechenland vorerst gestoppt. Der Ausschuss verlangt, dass die Vorwürfe einer Verletzung der UN-Kinderrechtskonvention überprüft werden.

Die Familie aus dem syrischen Afrin war über Griechenland eingereist und hatte in der Schweiz einen Asylantrag eingereicht. Das Bundesverwaltungsgericht lehnte den Antrag Ende März in letzter Instanz ab. Die Familie sollte nach Griechenland zurückgewiesen werden, wo sie bereits einen Asylantrag gestellt hatte. Den prekären Lebensbedingungen von Flüchtlingen in Griechenland trug das Bundesverwaltungsgericht dabei keine Rechnung.

Die Familie hatte den Fall gemeinsam mit Amnesty International sowie der Rechtsanwältin Immacolata Iglio Rezzonico und dem Rechtsanwalt Paolo Bernasconi vor den UN-Kinderrechtsausschuss gebracht.

Die Schweiz muss sich nun zum ersten Mal in einem konkreten Fall vor dem UN-Kinderrechtsausschuss verantworten. Sie hat sechs Monate Zeit, um zu den Vorwürfen Stellung zu nehmen. Anschliessend wird der Ausschuss den Fall vertieft prüfen

 

Le Comité des droits de l’enfant vient d’ordonner la suspension de l’expulsion vers la Grèce d’une famille kurde-yézidie. Le Comité demande l’examen des reproches de violation de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant.

La famille originaire d’Afrin en Syrie était entrée par la Grèce et avait déposé une demande d’asile en Suisse. Le Tribunal administratif fédéral a rejeté la demande fin mars en dernière instance. La famille devait être renvoyée en Grèce où elle avait déjà demandé l’asile. Le Tribunal administratif fédéral n’a pas tenu compte des conditions de vie très précaires des réfugiés en Grèce. La famille avait soumis son cas au Comité de l’ONU des droits de l’enfant avec le soutien d’Amnesty International ainsi que l’assistance juridique de l’avocate Immacolata Igloo Rezzonico et de l’avocat Paolo Bernasconi.

La Suisse doit pour la première répondre au Comité des droits de l’enfant dans un cas concret. Elle a un délai de six mois pour se prononcer sur les reproches qui lui sont faits. Suite à cela le Comité examinera le cas en détail.  


Kindesanhörung bei Adoption in Regenbogenfamilien
Audition d’enfants lors d’adoption au sein d’une famille arc-en-ciel

Mit dem neuen Adoptionsrecht ist die Stiefkindadoption auch für gleichgeschlechtliche Paare möglich. Nun liegen Empfehlungen zur Anhörung der Kinder in solchen Adoptionsverfahren vor.

Artikel 12 der UN-Kinderrechtskonvention garantiert das Recht des Kindes auf Anhörung in Gerichts- oder Verwaltungsverfahren, die es mitbetreffen. Im neuen Adoptionsrecht, seit dem 1. Januar 2018 in Kraft, ist dieser Grundsatz nun ausdrücklich verankert.

Vier renommierte Expertinnen und Experten im Bereich des Familienrechts und der Kinderrechte haben nun Empfehlungen zur Ausgestaltung der Kindesanhörung in Adoptionsverfahren verfasst: Prof. Andrea Büchler (Universität Zürich), Prof. Michelle Cottier (Universität Genf), Prof. Philip D. Jaffé (Universität Genf) und Dr. Heidi Simoni (Marie Meierhofer Institut für das Kind).

Die Empfehlungen zur Kindesanhörung sind auf zwei Situationen ausgerichtet: Adoption bei einer gemeinsam geplanten Elternschaft und Adoption innerhalb einer "Patchworkfamilie".

Grundlage der Empfehlungen sind bisherige Praxiserfahrungen mit der Anhörung von Kindern in familienrechtlichen Verfahren wie beispielsweise Scheidungs- oder Kindesschutzverfahren sowie Erkenntnissen zum Kindeswohl in gleichgeschlechtlichen Partnerschaften. 

 

Avec le nouveau droit de l’adoption, l’adoption de l’enfant du conjoint est désormais également possible pour les couples de même sexe.

L’article 12 de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant garantit le droit aux enfants d’être entendus dans les procédures judiciaires ou administratives qui les concernent. Ce principe est explicitement inscrit dans le nouveau droit de l’adoption, entré en vigueur le 1er janvier 2018.

Quatre expertes et experts renommés dans le domaine du droit de la famille et des droits de l’enfant ont rédigé des recommandations sur l’organisation de l’audition de l’enfant dans la procédure de divorce: Prof. Andrea Büchler (université de Zurich), Prof. Michelle Cottier (Université de Genève), Prof. Philip D. Jaffé (Université de Genève) et Dr. Heidi Simoni (Marie Meierhofer Institut für das Kind).

Les recommandations relatives à l’audition d’enfants sont axées sur deux situations: l’adoption dans le cadre d’un projet parental commun et l’adoption au sein d’une famille recomposée.

Les recommandations se basent sur des retours d’expériences interdisciplinaires relatif à l’audition de l’enfant dans différents contextes en droit de la famille comme par exemple des procédures de divorce ou de protection de l’enfant, ainsi que des connaissances sur l’intérêt supérieur de l’enfant vivant au sein d’un couple de même sexe. 


Kritik an der Ausschaffungshaft für Kinder zeigt Wirkung
Les critiques contre la détention administrative appliquée aux enfants produisent des effets

Nach einem kritischen Bericht der Geschäftsprüfungskommission des Nationalrats stoppen die Kantone Bern und Zürich nun die Ausschaffungshaft für Kinder unter 15 Jahren. Der GPK Bericht geht auf einen Missstand ein, den Nichtregierungsorganisationen seit geraumer Zeit deutlich kritisieren. So publizierte Terre des hommes – Kinderhilfe bereits im Jahr 2016 einen Bericht zur administrativen Inhaftierung Minderjähriger. Dabei geht es Terre des hommes nicht nur um die Inhaftierung von Kindern unter 15 Jahren, sie kritisiert auch die in verschiedenen Kantonen verbreitete Praxis, Kinder zwischen 15 und 18 Jahren alleine aufgrund ihres Migrationsstatus festzusetzen.

Auch der Europarat äusserte bereits Kritik an dieser Praxis. In einem Bericht aus dem Jahr 2017 forderte der Europarats-Kommissar für Menschenrechte, Nils Muižnieks, einen besseren Schutz der Rechte von migrierenden Kindern in der Schweiz und betonte, dass auch Inhaftierung von kurzer Dauer eine Traumatisierung der betroffenen Kinder zur Folge haben kann.

 

Suite à un rapport critique de la Commission de gestion du Conseil national, les cantons de Berne et de Zürich suspendent la détention administrative pour les enfants de moins de 15 ans. Le rapport de la CDG aborde un point que les organisations non-gouvernementales critiques explicitement depuis longtemps. En 2016, Terre des hommes - aide à l'enfance publiait déjà un rapport sur la détention administrative des mineurs. Terre des hommes ne se préoccupe pas uniquement de la détention d'enfants de moins de quinze ans, elle critique également la pratique en vigueur dans divers cantons qui consiste à mettre en détention des jeunes entre 15 et 18 ans uniquement sur la base de leur statut de migrants.

Le Conseil de l'Europe a lui aussi exprimé des critiques par rapport à cette pratique. Dans un rapport publié en 2017, le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe Nils Muiznieks appelle à une meilleure protection des enfants migrants en Suisse. Il insiste sur le fait qu'une détention, même de courte durée, pouvait avoir un effet traumatisant sur les enfants concernés. 


Bundesgericht trägt Kindeswillen bei Entscheid über Wohnsituation einer Jugendlichen Rechnung
Le Tribunal fédéral tient compte de la volonté de l’enfant lors de la décision sur le lieu de résidence d’une adolescente

Das Bundesgericht stützt in seinem Urteil vom 10. Juli 2018 den Entscheid einer kantonalen Instanz, die dem ausdrücklichen Kindeswillen einer Jugendlichen mehr Gewicht beimisst als dem Aufenthaltsbestimmungsrecht ihres Vaters.

Das Bundesgericht bestätigt mit seinem Entscheid ein Urteil des Verwaltungsgerichts des Kantons Solothurn. Gemäss diesem Urteil darf eine Jugendliche auf ihren ausdrücklichen Wunsch weiterhin zusammen mit ihrer älteren Schwester beim früheren Lebenspartner der verstorbenen Mutter leben. Der Vater hatte gegen diesen Entscheid Beschwerde eingelegt, da er sich selbst um die Tochter kümmern wollte.

Die Tochter darf demnach in ihrem bisherigen Umfeld verbleiben und muss nicht zum Vater zurückkehren, von dem sie seit über sieben Jahren getrennt wohnt. Für die Entscheidung ausschlaggebend war dabei die Frage, ob diese Betreuungsregel eine Gefährdung des Kindswohls darstellt. Obwohl der Vater grundsätzlich erziehungsfähig wäre, misst das Gericht dem klaren Willen der urteilsfähigen jugendlichen Tochter grosses Gewicht bei, die in ihrer bisherigen Wohnsituation verbleiben möchte. Das Gericht berücksichtigt insbesondere, dass die Jugendliche durch den Tod der Mutter einer grossen Belastung ausgesetzt ist. Gerade da sei Stabilität äusserst wichtig. Diese sei im bisherigen Umfeld gegeben, da die Jugendliche mit ihren engsten Bezugspersonen zusammenlebe, insbesondere mit ihrer älteren volljährigen Schwester.

Das Urteil bekräftigt im Einklang mit der UN-Kinderrechtskonvention, dass bei Entscheiden, die Kinder betreffen, das Interesse des Kindes (Kindeswohl) vorrangig berücksichtigt werden muss. Der ausdrückliche Wille des Kindes ist ein bedeutender Bestandteil des Kindeswohls und damit höher zu gewichten, als das Aufenthaltsbestimmungsrecht des Vaters.

 

Dans son arrêt du 10 juillet 2018 le Tribunal fédéral protège la décision d’une instance cantonale qui accorde une plus grande importance à la volonté clairement exprimée par une adolescente qu’au droit de déterminer le lieu de résidence de son père.

Par sa décision le Tribunal fédéral confirme la décision du Tribunal administratif du canton de Soleure. Selon cette décision, une adolescente peut selon son souhait exprès, demeurer avec sa soeur ainée auprès du concubin de leur défunte mère. Le père avait déposé une plainte contre cette décision car il voulait prendre soin de sa fille lui-même.

La fille peut donc demeurer dans son lieu de vie actuelle et n’a pas à retourner chez son père dont elle a vécu séparément durant sept ans. La question de savoir si le bien de l’enfant est mis en danger par la nouvelle réglementation de garde envisagée était déterminante pour la décision. Bien que le père dispose, sur le principe, des capacités parentales requises et serait à même de prendre soin de sa fille le Tribunal a accordé un poids prépondérant à la volonté clairement exprimée par la jeune fille, capable de discernement, qui souhaite conserver son lieu de vie actuel. Le Tribunal a accordé une importance particulière au contexte douloureux du décès de la mère de la jeune fille. Une stabilité est d’autant plus importante dans cette situation. Cette stabilité peut lui être assurée dans son milieu actuel où elle vit avec les personnes de référence qui lui sont les plus proches, en particulier avec sa soeur ainée majeure.

Le jugement réaffirme que, conformément à la Convention internationale relative aux droits de l’enfant, le respect de l’intérêt supérieur de l’enfant doit être prioritaire dans toutes les décisions concernant les enfants. La volonté explicite de l’enfant est un élément important de l’intérêt supérieur de l’enfant et doit ainsi être prépondérante au droit de déterminer le lieu de résidence du père.


Leitlinien des Europarats zu den Rechten des Kindes im digitalen Umfeld
Lignes directrices du Conseil de l’Europe sur les droits de l’enfant dans l’environnement numérique

Der Europarat hat kürzlich Empfehlungen zum Schutz und zur Gewährleistung der Rechte des Kindes im digitalen Umfeld verabschiedet. Die Empfehlungen richten sich an die Mitgliedstaaten des Europarats und gelten damit auch für die Schweiz.

Das digitale Umfeld prägt die Kindheit in vielfältiger Weise. Es bringt neue Chancen aber auch Risiken für das gesunde Aufwachsen der Kinder und die Wahrung ihrer Rechte mit sich. Der Europarat empfiehlt seinen Mitgliedsstaaten, ihre Gesetzgebung und Verwaltungspraxis zu überprüfen und sicherzustellen, dass die Kinderrechte auch im digitalen Umfeld respektiert und geschützt sind. 

 

Le Conseil de l’Europe à récemment adopté des recommandations sur la protection et la garantie des droits de l’enfant dans l’environnement numérique. Les recommandations sont adressées aux Etats membres du Conseil de l’Europe et s’appliquent donc également à la Suisse.

L’environnement numérique façonne l’enfance à bien des égards. Il offre de nouvelles opportunités, mais également des risques pour la croissance saine des enfants et la protection de leurs droits. Le Conseil de l’Europe recommande aux Etats membres d’examiner leur législation et pratique administrative et de s’assurer que les droits de l’enfant soient également respectés et protégés dans l’environnement numérique.  


Philip D. Jaffé in den UN-Kinderrechtsausschuss gewählt
Philip D. Jaffé élu au Comité des droits de l’enfant de l’ONU

Die Vertragsstaaten der UN-Kinderrechtskonvention haben am 29. Juni 2018 den Schweizer Experten Prof. Philip D. Jaffé in den UN-Kinderrechtsausschuss gewählt. Das Netzwerk Kinderrechte Schweiz gratuliert Prof. Jaffé zu Wahl.

Der UN-Kinderrechtsausschuss ist ein 18-köpfiges internationales Expertengremium mit Sitz in Genf. Der Ausschuss überprüft die Umsetzung der UN-Konvention über die Rechte des Kindes und ihrer Fakultativprotokolle in den einzelnen Vertragsstaaten.

Philip D. Jaffé ist Mitbegründer und Direktor des interfakultären Zentrums für Kinderrechte und Professor für Psychologie und Erziehungswissenschaften an der Universität Genf. Er ist ein ausgewiesener Experte im Bereich Kinderrechte und verfügt über 30 Jahre Erfahrung in Forschung und Praxis. Professor Jaffé leitet zudem den Bereich Kinder- und Jugendpolitik des Schweizerischen Kompetenzzentrums für Menschenrechte.

Die Wahlen in den UN-Kinderrechtsausschuss finden alle zwei Jahre statt, wobei jeweils die Hälfte der Mitglieder wieder oder neu gewählt wird. Vertragsstaaten der Kinderrechtskonvention können Kandidatinnen und Kandidaten zur Wahl vorschlagen. Mit Philipp D. Jaffé nimmt bereits zum zweiten Mal ein Schweizer im Ausschuss Einsitz. Von 2005 bis 2013 wirkte Dr. h. c. Jean Zermatten in diesem Gremium. Philip D. Jaffé wird sein Amt im Jahr 2019 antreten.


Le professeur Philip D. Jaffé a été élu au Comité des droits de l’enfant par les Etats parties à la Convention de l’ONU relative aux droits de l’enfant le 29 juin 2018. Le Réseau suisse des droits de l’enfant félicite le prof. Jaffé pour son élection.

Le Comité des droits de l’enfant est un comité international d’experts siégeant à Genève. Le Comité examine la mise en oeuvre de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant ainsi que ses protocoles facultatifs dans chaque Etat partie.

Philip D. Jaffé est un expert reconnu dans le domaine des droits de l’enfant et possède 30 ans d’expérience en tant que praticien et chercheur dans ce domaine. Il est cofondateur et directeur du centre interfacultaire en Droits de l’enfant de l’université de Genève et professeur en psychologie et sciences de l’éducation à l’université de Genève. Le professeur Jaffé dirige par ailleurs le domaine politique de l’enfance et de la jeunesse du Centre suisse de compétence des droits humains. 

Durant les élections au Comité des droits de l’enfant, qui ont lieu tous les deux ans, la moitié des membres sont élus ou réélus. Les Etats qui ont ratifié la CDE peuvent proposer des candidats à l’élection. Avec Philip D. Jaffé c’est la deuxième fois qu’un suisse siège au Comité. Dr.h.c. Jean Zermatten était membre du Comité de 2005 à 2103. Philip D. Jaffé prendra ses fonctions en 2019.


Veranstaltungen
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